Un diagnostic plomb à l’Ambassade des Etats-Unis !

En août 2020, nous avons effectué un diagnostic plomb dans la résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis !

Avant de vous détailler le déroulement de cette intervention, il est amusant de vous raconter comment et pourquoi nous nous sommes retrouvés à faire cela.

98% de clients satisfaits

Comment nous sommes devenus fournisseur du US Department of State

Cette demande, qui nous est parvenue du « US Department of State » (comme à la télé), découlait a priori d’une réglementation américaine qui stipule que les habitations doivent faire l’objet de vérifications concernant la présence de plomb dans les peintures. Cette réglementation s’applique aux logements privés mais aussi aux bâtiments publics, et comme la résidence de l’ambassadeur des Etats Unis à Paris est un « logement » rattaché à l’ambassade des Etats-Unis, il semblerait qu’elle tombe sous le coup de cette loi.

Nous avons donc été contacté en février 2020 par un mail, que voici :

Hello

Niton sent me your email as someone who could potentially conduct a lead paint survey using an XRF in Paris. Could you send us a cost estimate to conduct 3 days of testing at a very large home for us? We anticipate 3 days at this time.  Thank you.

Best regards,”

Ce mail indique que Niton nous a présenté comme une société pouvant faire des mesures de présence de plomb dans les peintures, et Niton est effectivement le fournisseur de plusieurs de nos appareils de détection du plomb à fluorescence X (XRF), et est par ailleurs une entreprise américaine.

Ceci étant dit, ce mail en anglais, d’une personne complètement inconnue et qui ne se présente pas, qui mentionne une « very large home » sans dire de quoi il s’agit, ni même dans quel contexte un diagnostic plomb est souhaité, ressemble plus à un spam qu’à autre chose !

Il est probable que des dizaines, voire des centaines, de diagnostiqueurs franciliens aient reçu ce drôle de mail, et que personne n’y ait donné suite. Toutefois son destinataire chez Monser, très heureux de pouvoir utiliser ses quelques connaissances d’anglais, a répondu à ce mail un peu louche et grand bien lui en a pris. Quelques mois plus tard, la même personne nous renvoyait un mail avec beaucoup plus de détails sur ce qu’elle souhaitait, avec cette fois-ci en copie des personnes disposant d’une adresse email finissant par « state.gov » (comme à la télé).

La réalisation d’un Constat de Risque d’Exposition au Plomb version américaine

Après étude de la réglementation américaine, il s’est avéré qu’elle était assez proche de celle qui s’applique en France : le seuil à partir duquel une peinture est considérée comme contenant du plomb est le même (1 mg/cm²) et il est également demandé de classer les peintures contenant du plomb en fonction de leur état de dégradation : plus une peinture est dégradée, plus il y a un risque que des morceaux de peinture contenant du plomb tombent au sol, ce qui crée notamment un danger d’ingestion par des jeunes enfants.

Nous avons donc proposé de réaliser un constat de risque d’exposition au plomb (CREP), qui est le diagnostic plomb selon les normes françaises, et de fournir un second rapport en anglais reprenant uniquement les grandes conclusions de ce CREP et la liste des prises de mesures effectuées.

Deux de nos techniciens ont donc passé quatre jours dans cet immense et magnifique bâtiment, l’Hôtel de Pontalba, qui se situe dans la rue du faubourg-saint-Honoré et donne l’impression d’être une sorte de réplique en plus petit de l’Elysée.

Le bâtiment était complètement vide à cette époque à l’exception des équipes de cuisine, manifestement toujours prêtes à accueillir des diplomates américains au pied levé.

Pendant ces quatre jours, nous avons réalisé les mesures de concentration en plomb des peintures situées sur les murs, les moulures, les menuiseries (portes et fenêtres), les garde-corps et appuis de fenêtres, etc. La conclusion a été qu’il y avait des peintures contenant du plomb à peu près partout ! Il faut toutefois savoir que la présence de plomb est quasi systématique dans les bâtiments datant du 19ème siècle ou avant, comme c’est le cas de cette résidence de l’ambassadeur. En effet, les peintures contenant du plomb ne sont pas les couches de peintures récemment appliquées mais les couches plus anciennes, qui se trouvent en-dessous et que nos appareils de mesures détectent. Dans ce cas, l’important est donc de bien identifier les zones pour lesquelles les peintures sont dégradées ou en passe de se dégrader, afin que le propriétaire sache ce qui nécessite des travaux de réfection en priorité.

En conclusion, même si cette intervention était plus amusante (car c’était pour le US Departement of State, comme à la télé) et dans un environnement plus impressionnant (l’Elysée en plus petit) que d’habitude, nous avons toute de même su garder nos bonnes habitudes : suivre nos méthodes rigoureuses pour la réalisation des diagnostics, et nous focaliser sur ce qui importe le plus à notre client, en fonction de sa demande et des particularités du bien dans lequel nous nous trouvons.

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La fiabilité et la rigueur de notre travail ont déjà convaincu de nombreux professionnels de l'immobilier ainsi que des acteurs institutionnels.

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